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Les chenilles processionnaires sont un danger pour les arbres, les animaux et les humains ; leur présence sur les pins et les cèdres peut provoquer des dommages importants si aucune mesure préventive n’est prise. Mais pour être le plus efficace possible, la lutte contre ces insectes doit se penser à l’avance, avant même que les symptômes d’infestation ne deviennent visibles. Observer régulièrement les arbres et agir dès l’apparition des premiers signes permet de limiter leur propagation et de protéger efficacement le jardin !
L'automne est-elle une saison pour se protéger des chenilles processionnaires ?
La prévention reste la stratégie la plus efficace pour éviter l’apparition de nids de chenilles processionnaires sur les pins ou les cèdres et cette prévention commence dès la fin de l’été, lorsque les œufs commencent à se former sur les branches des arbres.
Les œufs, pondus en hauteur sur les rameaux, apparaissent d’abord sous forme de manchons discrets et, avec le temps, ces manchons deviennent des nids visibles à l’œil nu, ce qui rend la détection plus facile pour les personnes qui surveillent leurs arbres. Une vérification régulière à l’automne permet donc d’intervenir avant que les œufs n’éclosent et que les chenilles ne descendent vers le sol pour se nourrir et se développer.
Pour limiter l’infestation, plusieurs solutions existent : planter des essences moins sensibles dans le jardin, espacer les pins entre eux, l’installation de nichoirs à mésanges… Toutefois, ces méthodes doivent être combinées avec d’autres dispositifs pour garantir une efficacité optimale. Pour compléter le tout, les pièges à phéromones sont utilisés pour capturer les individus mâles avant leur reproduction, ce qui permet de réduire significativement la population.
Lorsque la saison avance, l’action mécanique est essentielle. Les éco-pièges sont alors installés autour du tronc pour intercepter les chenilles lors de leur descente vers le sol, pour l’enfouissement. Ils interrompent le cycle de reproduction et limitent l’apparition de nouvelles générations l’année suivante.
La saison des chenilles processionnaires, en fait, dure presque douze mois ; oui car, avec son cycle en continu, on pourrait presque avoir l'impression qu'il est impératif de s'en préoccuper tout au long de l'année, de l'arrivée de l'automne jusqu'à la fin de l'été d'après. Plus les signes sont repérés tôt, plus les actions mises en place limitent la propagation !
Les éco-pièges contre les chenilles processionnaires sont-ils efficaces après l'été ?
En fin d’été, les éco-pièges restent utiles mais leur efficacité dépend du moment où ils sont mis en place. En effet, ils permettent de capturer les chenilles lorsqu’elles descendent des arbres mais leur pose doit coïncider avec la période de migration des larves ; une installation tardive réduit les résultats car certaines chenilles auront déjà atteint le sol pour se transformer en nymphes. Cependant, combinés à d’autres mesures comme les nichoirs à oiseaux et l’entretien des arbres, ces systèmes de lutte contre les chenilles processionnaires contribuent à limiter leur population et à réduire le nombre de nids par la suite.
Quelles sont les régions les plus à risques ?
Les chenilles processionnaires sont particulièrement présentes dans les régions méditerranéennes et dans les zones où les pins sont nombreux car ces environnements, au climat chaud et sec, favorisent leur développement et accélèrent le cycle de reproduction. C’est pourquoi, dans certaines zones du sud de la France, de l’Espagne et de l’Italie, les infestations sont régulières !
Cependant, leur aire de répartition tend à s’étendre vers le nord, en raison du changement climatique et de la multiplication des plantations de pins. Les jardins et forêts situés dans ces régions doivent alors être surveillés en continu, même en dehors des périodes habituelles d’éclosion, afin d’anticiper toute apparition de nids.
La protection contre les chenilles processionnaires commence avant leur apparition visible, idéalement à la fin de l’été et durant l’automne. La vigilance est particulièrement importante dans les régions à risque, où le climat et la densité des pins favorisent la présence de ces insectes. Une stratégie préventive bien pensée assure donc la sécurité des arbres et réduit les dommages pour les saisons suivantes.
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